mercredi 29 juin 2011

Le roman de l'été de Nicolas Fargues

Critique du Roman de l'été de Nicolas Fargues

Résumé :
Quatrième de couverture : Pas facile, à 55 ans, de se mettre à la littérature. Surtout par un si beau soleil dehors. Et votre fille qui annonce qu’elle amène une copine italienne pour les vacances. Sans compter les voisins d’en face qui, dès que vous décidez enfin de prendre la plume face  à l’océan, voudraient vous faire comprendre que, tout ce qu’ils demandent, c’est une vue sur la mer eux aussi.
John, la cinquantaine passée, décide d’habiter sa résidence secondaire au bord de la mer pour se mettre à l’écriture. Sa fille Mary, petite parisienne modèle rencontre Vienna une italienne sensuelle et pleine de vie qui sera source de certaines remises en cause chez la jeune femme : Aime-t-elle réellement Hubert, son compagnon qui joue dans un groupe de rock de la capitale et fait trembler les jeunes filles en fleur mais se révèle finalement vide et insipide ? Quant à Jean et Claudine, le couple vieillissant de provinciaux au jargon populaire, parviendront-ils à l’obtenir enfin, cette vue sur la mer ?
Nicolas Fargues entremêle les quotidiens pour former une toile hétéroclite qui reflète une certaine humanité le temps… d’un été.

lundi 27 juin 2011

La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette de Stieg Larsson

Critique de Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette de Stieg Larsson


Résumé :
Quatrième de couverture : Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée. Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millénium.
Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé. Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ? S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ?
C'est dans cet univers à cent à l'heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volume de la trilogie Millénium un thriller au rythme affolant.
Lisbeth et Mikael semblent avoir pris leurs distances pour travailler chacun de leur côté. Mikael, redevenu actif à la rédaction de Millénium projette avec son équipe de lancer un numéro spécial accompagné d’un livre dénonçant les réseaux de prostitution et la mafia du sexe. En digne successeur du livre de Blomkvist sur les financiers, ce livre doit faire l’effet d’une bombe sur la société. Cependant, Dag Svensson qui était chargé de sa rédaction est cruellement assassiné avec sa femme Mia Bergman auteur de la thèse « Bon baisers de Russie » qui traitait du même thème. Qui a froidement assassiné ce couple pourtant sans histoires ? Certaines preuves matérielles tendent à démontrer qu’il pourrait s’agir de… Lisbeth Salander. Mais qui est réellement cette jeune femme ?

vendredi 17 juin 2011

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes de Stieg Larsson

Critique de Millénium 1 - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes de Stieg Larsson


Résumé :
Quatrième de couverture : Ancien rédacteur de Millénium, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce d’Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée. Placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documents cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier. Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. Lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire. A la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue Millénium. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d'ombre qui l'entourent, dans -Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette ; Millénium 3 -La Reine dans le palais des courants d'air.
D’emblée le décor de ce premier tome de la saga Millénium est planté car l’auteur place soigneusement son intrigue dès  le départ sur fond de conflits financiers. L’un des personnages principaux, Mikael Blomkvist vient d’être condamné pour diffamation : le ton est donné. Les manœuvres crapuleuses et le monde financier des grands patrons seront la toile de fond de ce thriller.
Mikael Blomkvist, pour faire face au coup dur de sa condamnation décide de s’éloigner temporairement de la rédaction de son journal Millénium. C’est à ce moment qu’il reçoit un étrange appel : le financier Henrik Vanger souhaite un entretien pour discuter d’une affaire. D’abord réticent il décide finalement de prendre le train pour Hedeby, un coin perdu et excentré. Débute alors une enquête intense sur fond de drames familiaux, de conflits d’intérêts et… d’hommes qui n’aimaient pas les femmes.

mardi 7 juin 2011

Le Roman Comique de Scarron

Critique du Roman Comique de Scarron

Résumé :
Quatrième de couverture : Le Roman comique, c'est le roman des comédiens, d'une troupe de comédiens ambulants qui circulent en charrette, jouent où ils peuvent, couchent où ils peuvent et se nomment le Destin, la Rancune, Mademoiselle de l'Étoile ou Mademoiselle de la Caverne. Aventures d'auberges, aventures de tripots, aventures qui se greffent sur l'aventure, ainsi celle de « l'amante invisible » racontée par Ragotin, « petit homme veuf d'une petite femme, qui avait une petite charge dans une petite juridiction voisine » et « assez mauvais poète pour être étouffé s'il y avait une police dans le royaume ». « Scarron est l'Homère de l'école bouffonne », écrivait Théophile Gautier. Giono parlait d'un « livre extraordinaire de style », d'« un art d'une couleur magique », et Diderot disait que, contre les « vapeurs » et la neurasthénie, il n'y avait pas meilleure tisane que quatre chapitres de Don Quichotte et un paragraphe bien choisi de Rabelais infusés dans huit à dix pages du Roman comique.
Le Roman Comique débute avec l’arrivée d’une troupe de comédiens dans la ville du Mans. A partir de là, le lecteur va suivre chaque mouvement de ces hommes et de ces femmes pour devenir le complice de leurs aventures. Nous serons témoins de leurs joies comme de leurs peines, de leurs pitreries et nous écouterons même les histoires qu’ils se racontent au coin du feu.
Dans cette œuvre majeure du XVIIème siècle, le lecteur semble être accepté comme complice et compagnon de voyage. Ragotin, le petit homme ridicule et insignifiant de la bande, celui qui veut devenir comédien et courtiser les femmes nous amuse avec ses chutes de cheval totalement délirantes et tous les malheurs qui lui tombent dessus. Malheureusement ce livre est resté inachevé car Scarron est mort avant de l’avoir fini. Cependant de nombreux auteurs se sont alors essayés à rédiger des suites apocryphes qui achèvent le récit d’une façon ou d’une autre. L’histoire n’a donc pas de fin, créez donc la votre !

lundi 6 juin 2011

L'Orange Mécanique d'Anthony Burgess

Critique de L'Orange Mécanique d'Anthony Burgess



Résumé :
Quatrième de couverture : Le décor inquiétant de cette fable anti-utopique, nous le connaissons bien : c'est celui de la banlieue concentrationnaire qui va recouvrir peu à peu la surface habitable de la planète. Une immense zone urbaine d'ennui, de désolation et de peur.
Sur ce monde déshumanisé et ses habitants asservis, Alex, le voyou au charme pervers féru de musique classique et de langues anciennes, entend régner par la violence et la terreur.
A la fois tête de sa horde adolescente, il matraque, viole, brûle, torture, et s'acharne à détruire une société programmée pour le bonheur et le progrès. Archange du Mal à l'état pur, il hante à jamais les pages cruelles de cet inoubliable thriller métaphysique.
L’Orange Mécanique raconte bien plus qu’une période de la vie d’Alex, le narrateur du livre. L’auteur place son récit dans une ville indéterminée qui paraît grise et morne. Les gens partent travailler le matin et reviennent le soir pour regarder des programmes à la télévision. Quelle place est alors réservée à la jeunesse ? Aucune ! Ici, les jeunes ne sont que des adultes en devenir qu’il faut dresser et mater à la convenance.
Cependant, la nuit, des bandes d’adolescents se retrouvent dans les rues pour faire éclater la violence qu’ils contiennent en eux. Vols, passages à tabac, meurtres, viols, rien n’est assez insupportable pour les arrêter.
Alex le gourou de sa bande, amène chaque soirs ses « drougs » (amis) en ville pour terroriser les habitants qui se seraient trop attardés dans les rues jusqu’au jour où il apprend à ses dépends que même au pays de la peur il n’y a pas de leader.

dimanche 5 juin 2011

La page facebook du blog!

Bonjour à tous! Désormais L'enlivrée a sa page facebook!

Elle vous permet de suivre l'actualité régulière du blog ou encore de le faire connaître autour de vous!

Pour accéder à la page facebook de L'enlivrée, cliquez sur l'image:



Merci à tous!

mercredi 1 juin 2011

Choeur de femmes tsiganes de Claire Auzias

Critique de Chœur de femmes tsiganes de Claire Auzias.


Résumé:
Quatrième de couverture: Les femmes qui déposent leur parole dans ce livre sont singulières. Gitanes, Manouches, Yenishes, Romnia, Sinti, voyageuses, toutes sont des femmes tsiganes. Elles ont bien d'autres identités : françaises, suisses, espagnoles, roumaines. Elles auraient pu être nos voisines à l'école primaire, au fond d'une classe, ou à la sortie du village, au bout d'un champ. À la périphérie de ma ville natale, elles vont et viennent toute une vie durant, autour d'aires de stationnement ou de terrains vagues. Ce qu'elles nous disent de leur quotidien n'est pas imaginable. Pourtant pas de révélation ni de sensationnel, pas de scoop ni de grand spectacle. Non. Humilité, menus propos, craintifs et sobres. Soudain, des voix se lèvent, à l'autre bout de l'Europe. Polyphonies qui disent leurs fiertés, leurs luttes, leurs défaites, leurs forces. Dans les replis de la vie tsigane, l'émancipation des femmes aussi a frappé. Elle balaie tous les jours les pratiques archaïques. Elle rit. Elle jongle avec le parler familier des femmes d'aujourd'hui. Quarante ans après la naissance du MLF, j'ai composé ce bouquet avec mes sœurs romnia qui nous rendent le goût de la liberté, de la pugnacité et ce mélange inégalable de gravité et de légèreté.
Cet ouvrage de Claire Auzias est en réalité composé d'une succession d'interviews réalisés par l'auteur auprès de femmes tsiganes. Plusieurs femmes "romnia" (qui appartiennent au peuple Rom) s'expriment donc au fil de ces pages et nous livrent quelques fragments de leur vie quotidienne : leurs soucis, leurs souvenirs ou encore leurs aspirations. Certaines sont sédentarisées d'autres sont restées nomades, certaines sont encore des jeunes filles et d'autres déjà des grand-mères, cette pluralité des voix donne un ensemble protéiforme qui nous propose une vision assez riche de ce que peuvent être les femmes tsiganes aujourd'hui.
Les interviews sont centrés sur des domaines tels que la perception de la femme dans ce milieu de vie, l'égalité des sexes ou encore la discrimination entre gadjé et tsiganes.