Résumé :
Quatrième de couverture : Une épopée vaste et multiple, un mythe haut en couleurs plein de rêve et de réel. Histoire à la fois minutieuse et délirante, d'une dynastie : la fondation, par l'ancêtre d'un village sud-américain isolé du reste du monde ; les grandes heures marquées par la magie et l'alchimie ; la décadence ; le déluge et la mort des animaux. Ce roman proliférant, merveilleux et doré comme une enluminure, est à sa façon un Quichotte sud-américain : même sens de la parodie, même rage d'écrire, même fête cyclique des orages et des mots.
José Arcadio Buendia et Ursula Iguarán sont cousins germains mais s'engagent pourtant dans une liaison incestueuse. Une menace évidente de consanguinité pèse sur cette union qui répond à celle de la tante d'Ursula mariée à l'oncle de José Arcadio. En effet, cette alliance première avait engendré un enfant à queue de cochon. Ursula vit alors dans la crainte de donner naissance à une créature similaire et refuse de se donner à son mari José Arcadio qui doit essuyer les propos dégradants d'impuissance qui circulent dans le village de Riohacha à son sujet. À l'occasion d'un combat de coqs, un homme - Prudencio Aguilar - mentionne la rumeur en face de José Arcadio qui décide de le provoquer en duel et le tue. Le couple décide alors de fuir Riohacha avec certains villageois et ils fondent finalement le village de Macondo. Débute alors une large fresque familiale et humaine racontant le quotidien d'une lignée condamnée à cent ans de solitude.