dimanche 27 mai 2012

La Condition humaine d'André Malraux

Critique de La Condition humaine d'André Malraux

Résumé :
Quatrième de couverture : "Si toute condition humaine n'est pas renfermée dans ces pages, du moins est-il certain qu'elle ne cesse pas d'y être en question, et si tragiquement, si profondément que le livre se trouve encore accordé par ses accents aux peines les plus lourdes et aux plus grandes souffrances. C'est un sûr gage de son exceptionnelle valeur. [...] La plus grande beauté du livre - et je ne dis rien de l'intensité de certaines descriptions ou de certaines scènes qui appellent l'image de reproduction cinématographique - est dans quelques conversations terriblement lucides au cours desquelles les personnages, haussés au-dessus d'eux-mêmes pas l’évènement, livrent tout leur secret. C'est là qu'il faut chercher l'esprit de l'oeuvre, la définition qu'on peut tirer de notre condition.
Nous sommes seuls, d'une solitude que rien ne peut guérir, contre laquelle nous ne cessons pas de lutter." Jean Guéhenno.
Début du XXème siècle en Chine : le territoire est morcelé par des forces et des blocs idéologiques qui s'affrontent. Les individualités sont broyées dans le tourbillon de l'Histoire alors qu'émergent des caractère noirs et pour lesquels toute projection dans l'avenir semble vaine et impossible. Cette interaction permanente entre les êtres et les forces fait jaillir l'image d'un Âge de Fer où le monde semble s'être immuablement précipité.

vendredi 25 mai 2012

Sous le soleil de Satan de Georges Bernanos

Critique de Sous le soleil de Satan de Georges Bernanos

Résumé :
Quatrième de couverture : Pour fuir le désespoir, l'hypocrisie et la misère, Mouchette, révoltée mystique, s'est jetée dans le vice et la violence avant de devenir la meurtrière de son amant. Sa rencontre avec l'abbé Donissan, bourreau d'ascétisme et humble vicaire hanté par la présence charnelle du démon, va sceller les destinées de ces deux âmes surnaturellement liées dans le combat furieux du bien et du mal.
La jeune Germaine Malorthy surnommée Mouchette sent sa jeunesse étouffer dans son cadre familial étroit. Alors qu'elle tente de découvrir l'amour et les choses de la vie, elle tombe dans les bras du marquis de Cadignan - un noble célibataire et de moeurs contestables - qui lui fait un enfant. Ce dernier refuse de reconnaître l'enfant et sa relation avec Mouchette. Dans sa détresse elle tente de chercher du soutien chez le docteur Gallet qu'elle prend pour amant mais se révèle être un caractère faible et insignifiant. Chaque jours davantage elle s'enfonce dans la folie et se perd. Parallèlement, l'abbé Donissan - un religieux qui semble un peu simple d'esprit mais apparemment doté d'une grâce extralucide - mène un combat intérieur permanent pour la Foi. Mais comment évoluer en état de Grâce dans un monde emplit de Tentations et d'appel au Mal?

mercredi 16 mai 2012

Les femmes qui lisent sont dangereuses de Laure Adler et Stefan Bollmann

Critique de Les femmes qui lisent sont dangereuses de Laure Adler et Stefan Bollmann

Résumé :
Quatrième de couverture : Les femmes et la lecture dans l'art occidental "les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes ; depuis l'aube du christianisme jusqu'à aujourd'hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité secrète, une relation étrange et singulière tissée d'interdits, d'appropriations, de réincorporations." Laure Adler. L'histoire de la lecture féminine se reflète dans la peinture et la photographie. Les artistes de toutes les époques ont représenté des femmes en train de lire. Pourtant, il aura fallu des siècles avant qu'il soit accordé aux femmes de lire à leur guise.
Ce qui leur incombait d'abord, c'était de broder, de prier, de s'occuper des enfants et de cuisiner. Dès l'instant où elles envisagent la lecture comme une possibilité de troquer l'étroitesse du monde domestique contre l'espace illimité de la pensée, de l'imagination, mais aussi du savoir, les femmes deviennent dangereuses. En lisant, elles s'approprient des connaissances et des expériences auxquelles la société de les avait pas prédestinées. C'est ce chapitre captivant de l'histoire de la lecture féminine que Laure Adler et Stefan Bollmann explorent, avec un soin particulier du détail. Le fil de l'analyse conduit du Moyen-Âge au temps présent, en s'attachant plus spécialement à certaines oeuvres de Rembrandt, Vermeer, mais aussi Manet, Matisse ou Hopper, jusqu'à la fameuse photographie d'Eve Arnold montrant Marilyn Monroe en train de lire Ulysse de James Joyce. De courts textes de commentaire accompagnent ce choix de peintures, de dessins et de photographies.
Les femmes et la lecture. Cette association, à travers les siècles n'a pas toujours été aussi évidente et naturelle qu'elle ne l'est aujourd'hui. En effet, quel intérêt de rendre accessibles aux femmes des lectures érudites? Là n'est pas leur rôle. De même, que penser d'une femme ou d'une jeune fille qui lit des romans parfois frivoles et ayant l'amour pour thème principal? Malgré toutes ces critiques, petit à petit, les femmes ont conquis leur légitimité en tant que lectrices. Car avant tout, une femme qui lit c'est une femme qui s'échappe, qui s'évade dans une réalité autre. Grâce à une iconographie picturale et photographique savamment choisie, ce beau livre pose la problématique des femmes et de la lecture et montre l'évolution de cette question en histoire littéraire.

mardi 15 mai 2012

L'enlivrée a un an!

Bonjour à tous!



Il y a un an - jour pour jour - je publiais mon premier message sur ce blog pour présenter mon initiative. Aujourd'hui, après un an de belles lectures, de nouvelles découvertes et de travail, je suis investie plus que jamais dans ce blog qui m'a  permis d'échanger et de débattre avec vous sur les livres!
Pour cette occasion j'ai eu l'idée de mettre en avant une blogueuse que j'aime beaucoup et dont le modèle sur la toile m'a poussé à créer mon petit espace sur internet pour présenter et partager mes propres lectures. Il s'agit de Nami (vous pouvez aller visiter sa chaîne Youtube ICI et son blog ICI) à qui j'ai décidé d'offrir le livre de son choix!
Merci à elle et merci à vous tous de me suivre, de me lire et d'avoir déjà concrétisé mes envies de partage exprimées à travers la création de ce blog il y a un an!

MERCI

samedi 5 mai 2012

Le confident d'Hélène Grémillon

Critique du Confident d'Hélène Grémillon


Résumé :
Quatrième de couverture : Camille vient de perdre sa mère. Parmi les lettres de condoléances, elle découvre un étrange courrier, non signé. Elle croit d'abord à une erreur mais les lettres continuent d'arriver, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés. Peu à peu, Camille comprend qu'elle n'est pas étrangère au terrible secret que cette correspondance renferme.
Dans ce premier roman sur fond de Seconde Guerre mondiale, Hélène Grémillon mêle de main de maître récit historique et suspense psychologique.
Camille reçoit une étrange lettre parmi le courrier qui lui est parvenu après la mort de sa mère. Une incroyable lettre qui raconte une vie et une histoire qui peu à peu se teintent de malheur jusqu'à tourner véritablement au tragique. Les secrets se révèlent, des caractères connus se voient prêter un nouveau visage et les certitudes, les unes après les autres, s'effritent. Mais que se cache-t-il derrière ces noms qui au premier abord ne lui disent rien? Et si après tout, cette histoire... c'était la sienne?