Résumé :
Quatrième de couverture : "Si toute condition humaine n'est pas renfermée dans ces pages, du moins est-il certain qu'elle ne cesse pas d'y être en question, et si tragiquement, si profondément que le livre se trouve encore accordé par ses accents aux peines les plus lourdes et aux plus grandes souffrances. C'est un sûr gage de son exceptionnelle valeur. [...] La plus grande beauté du livre - et je ne dis rien de l'intensité de certaines descriptions ou de certaines scènes qui appellent l'image de reproduction cinématographique - est dans quelques conversations terriblement lucides au cours desquelles les personnages, haussés au-dessus d'eux-mêmes pas l’évènement, livrent tout leur secret. C'est là qu'il faut chercher l'esprit de l'oeuvre, la définition qu'on peut tirer de notre condition.
Nous sommes seuls, d'une solitude que rien ne peut guérir, contre laquelle nous ne cessons pas de lutter." Jean Guéhenno.
Début du XXème siècle en Chine : le territoire est morcelé par des forces et des blocs idéologiques qui s'affrontent. Les individualités sont broyées dans le tourbillon de l'Histoire alors qu'émergent des caractère noirs et pour lesquels toute projection dans l'avenir semble vaine et impossible. Cette interaction permanente entre les êtres et les forces fait jaillir l'image d'un Âge de Fer où le monde semble s'être immuablement précipité.